Deux catégories existent : les vins sans indication géographique (VSIG) et les vins avec indication géographique (IG). Ces derniers se divisent en vins d'appellation d’origine protégée (AOP) et vins d'indication géographique protégée (IGP).
Lorsque vous examinez une bouteille, vous pouvez vous référer aux neufs mentions obligatoires devant figurer sur l'étiquetage des vins, telles que la dénomination de vente, le titre alcoométrique volumique acquis (TAVA), la provenance, le volume nominal, le nom de l’embouteilleur, le numéro de lot, les allergènes, la liste des ingrédients, le message sanitaire et la déclaration nutritionnelle. Les mentions telles que le millésime et le cépage sont facultatives. Elles répondent à une réglementation spécifique.
Quelles sont les mentions obligatoires pour les étiquettes de vin ?
- La dénomination de vente règlementaire de la catégorie de vin: La dénomination de vente indique le type de boisson que l’on trouve dans la bouteille. Il s’agit ici des mentions Vin, Vin Mousseux, Vin pétillant suivi du pays de provenance France ou Union Européenne. Cette mention n’est pas obligatoire pour les vins avec une indication géographique (IGP) Indication Géographique Protégée ou (AOP) Appellation d’Origine Contrôlée.
- Le volume nominal: Le volume de la bouteille de vin doit être précisé en ml. La commercialisation des vins impose des volumes prédéfinis (100ml, 187ml, 250ml, 375ml, 500ml, 750ml, 1000ml, 1500ml).
- Les mentions de l’embouteilleur: Le nom et l’adresse de l’embouteilleur doivent obligatoirement être inscrites sur la bouteille avec les termes embouteilleur ou mis en bouteille par. Lorsqu’il s’agit de vins avec une indication géographique, il existe des termes spécifiques comme mis en bouteille au château, au domaine, à la propriété, dans la zone de production à mentionner sur votre étiquette.
- Le numéro de lot: Tous les produits élaborés dans des conditions considérées comme similaires constituent un lot. Le numéro de lot se compose toujours de chiffres ou de lettres précédées de la lettre L.
- Le Taux d'alcool: Titre alcoométrique volumique acquis (TAVA) : il s’agit du pourcentage d’alcool en unités ou demi-unités. Ce taux peut être précédé des termes titre alcoométrique acquis ou de l’abréviation alc.
- La présence d’allergène: La liste des allergènes contenu dans le vin est obligatoire. La mention la plus fréquente reste celle dédiées aux sulfites.
- La mention sanitaire: La législation prévoit une inscription obligatoire destinée aux femmes enceintes pour toutes les boissons alcoolisées supérieures à 1.2% vol. Cette mention préconise la non-consommation d’alcool. Sous forme de pictogramme illustrant une femme enceinte dans un cercle barré ou du message la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant.
- La teneur en sucre (uniquement pour les vins mousseux): Brut nature (< 3 g/L), extra-brut (< 6 g/L), brut (< 12 g/L), extra-sec (12 à 17 g/L), sec (17 à 32 g/L), demi-sec (32 à 50 g/L) et doux ( > 50 g/L).
- La composition & déclaration nutritionnelle: La liste d’ingrédients composant votre vin est obligatoire sur l’étiquette ou sous forme électronique. Cette liste devra comprendre tous les ingrédients de la boisson alcoolisée dans l’ordre décroissant de quantité y compris les additifs. Concernant la déclaration nutritionnelle seule la valeur énergétique est imposée, exprimée au moyen du symbole E comme Energie. Plus d’informations pourront être ajoutée de façon dématérialiser grâce à la présence d’un QR code. Les unités de mesures seront exprimées en kJ ou en kcal.
Quelles sont les mentions facultatives pour les étiquettes de vin ?
- Le millésime: La mention du millésime impose qu’au minimum 85% des raisins aient été récoltés pendant l’année considérée.
- Le cépage: Dans la même logique que le millésime, le cépage reste une mention optionnelle. Les noms de variétés de vigne (cépages) peuvent figurés sur l’étiquette uniquement si 85% de raisins provienne de cette variété. En cas d’usage de deux cépages ou plus, la composition du vin doit être à 100% des cépages indiqués.
Concernant les vins protégés (AOP ou IGP), la règlementation impose que chaque cépage représente plus de 15% de l’assemblage du vin.